Extraits du Parcours : Je gère la trésorerie
Quelques extraits en texte des formations en vidéo (nom de l’expert entre parenthèses).
La vidéo de présentation du parcours comprend les extraits en gras.
Comptabilité générale (Jean-Paul Debeuret)
Optimiser sa comptabilité générale avec quatre points :
– tout d’abord, avec la volonté très claire et nette du dirigeant d’entreprise d’utiliser sa comptabilité générale comme base de sa gestion de son entreprise ;
– ensuite, la mise en place de la structure humaine nécessaire et adéquate pour la taille de son entreprise ;
– la mise en place d’un logiciel informatique adéquat aussi ;
– et puis la mise en place de procédures de ce système pour que ça fonctionne bien.
Contrôle régulier des opérations (Jean-Paul Debeuret)
Le contrôle régulier des opérations, c’est-à-dire le contrôle au fur et à mesure que les opérations sont comptabilisées.
Tout d’abord, le contrôle des opérations de caisse avec rapprochement entre le journal de caisse et le solde physique tel qu’il est dans la caisse.
Deuxième opération : le rapprochement régulier du compte en banque.
Troisième contrôle à faire de manière très régulière : c’est le pointage des comptes clients et des comptes fournisseurs.
Commissions (Patrick Bouis)
Vous allez voir apparaître, dans la facturation des banques, de plus en plus de commissions, que ce soit à titre privé ou au titre de l’entreprise.
Le banquier est un fournisseur comme les autres, sauf que c’est le seul fournisseur qui ne vous fournit pas de devis et, de temps en temps, des factures mais, surtout, qui a le privilège de pouvoir prélever directement sur votre compte. Il est indispensable de surveiller tout ce qui est prélevé, c’est surtout des petits montants mais qui vont s’accumuler.
Rapprochement bancaire (Christophe Devaux)
Le rapprochement bancaire est un instrument comptable qui a pour objectif, d’une part, de faire état du solde bancaire figurant sur le relevé bancaire et, d’autre part, de faire état du solde comptable qui ressort à une date donnée. Cette date donnée, qui est la même aussi bien pour le solde bancaire que pour le solde comptable, fait ensuite apparaître des discordances. Ces discordances sont en réalité des opérations comptables qui ont été comptabilisées et qui restent en rapprochement bancaire.
Contrôle des soldes de caisse (Jean-Paul Debeuret)
Le contrôle des soldes de caisse.
– 1er point : il faut faire un comptage physique de la caisse avec un certain nombre de précautions :
– en présence de la caissière ou du caissier,
– un inventaire contradictoire de la caisse au minimum tous les jours ou à chaque changement ;
– il va falloir rapprocher ce solde physique des documents comptables (le brouillard de caisse), comparer le solde physique de la caisse avec le ticket Z sorti par la caisse enregistreuse. Vous allez comparer le solde physique avec le solde du compte caisse qui apparaît sur le TPE.
Balance clients (Sylvie Renaudin)
La balance clients, c’est l’état des sommes que doit encaisser le chef d’entreprise. Puisque ce chef d’entreprise a réalisé des ventes, cela se traduit par une facture adressée au client et le client doit honorer ce règlement. La balance clients se contrôle par un état de rapprochement, un lettrage qui doit être fait régulièrement par la personne qui suit la facturation et qui gère les encaissements de manière à donner au chef d’entreprise la possibilité d’intervenir en direct sur ses clients.
Balance âgée (Grisel Lamotte)
Ce que l’on appelle la balance âgée, c’est l’ensemble de toutes les factures qui ont été émises et qui sont en attente de règlement, que ce soit des factures qui viennent d’être émises la veille. C’est tout ce qui est en attente dans la comptabilité, qui doit être payé ou qui devra être payé.
Quand on parle de balance âgée par rapport à l’âge, c’est qu’on ventile toutes ces factures par rapport à des tranches classiques : toutes les factures qui sont en paiement entre 1 et 30 jours, celles qui sont en paiement entre 30 et 60, 60-90, 90-120, plus de 120 et ça permet d’avoir une visibilité sur les retards.
Paiement de la facture (Grisel Lamotte)
Qui dans l’entreprise a le plus peur de perdre des clients lorsqu’il les relance ? Le premier c’est celui qui a la fonction commerciale, le chef d’entreprise, le gérant. Il y a un positionnement affectif qui sur le côté de la facturation doit disparaître. On ne peut pas jouer et sur la réclamation et sur de l’affectif en même temps. La relation commerciale commence quand on signe le contrat mais elle s’arrête quand on a eu le paiement de la facture.
Procédures de clôture mensuelle (Jean-Paul Debeuret)
Les procédures de clôture mensuelle. Il faut une certaine organisation pour arrêter rapidement les comptes :
– premier point : l’inventaire et le chiffrage des stocks et des travaux en cours.
– deuxième point : l’enregistrement des dettes fournisseurs et des factures non parvenues.
– troisième point : l’enregistrement des écritures d’abonnement de charges.
Stock (Michel Pivot)
Le stock c’est du cash qui dort, et je fais le choix de stocker donc de bloquer de l’argent parce que je veux faire des ventes. C’est un choix qui se comprend mais c’est une question d’équilibre. Avant de pouvoir faire un travail quelconque sur le stock, il faut d’abord le tenir correctement.
Inventaire permanent (Marie-Jeanne Pinard)
Un inventaire permanent, pour le faire de manière rapide et efficace, il faut s’appuyer sur un logiciel informatique. Grâce à ce logiciel, dès que vous avez une facture d’un fournisseur, vous allez à la fois entrer les quantités achetées et le prix unitaire, vous saurez comme ça ce que vous avez en stock et pour combien.
Un inventaire permanent, c’est un outil très utile qui doit être utilisé par des salariés dédiés dans l’entreprise et qui doit être analysé par le chef d’entreprise. Ca permet de savoir les niveaux de stocks, article par article, et leur valeur.
L’inventaire physique des stocks (Pascal Angeloni)
L’inventaire physique des stocks, c’est un moyen par lequel on établit la liste des marchandises ou des produits qu’on n’a pas pu vendre dans l’année. C’est une obligation pour la société ou le commerçant qui est prévue par le Code du Commerce. Ça lui permettra de valoriser ses stocks et de les positionner à l’actif de son bilan.
Dépréciation des stocks (Marie-Jeanne Pinard)
Quelles sont les principales causes de dépréciation des stocks ?
Ces causes sont multiples et dépendent de la nature de l’activité de l’entreprise. En premier lieu, il peut y avoir la détérioration des marchandises stockées, la vétusté, des éléments qui restent trop longtemps en stock, les effets de mode.
Situations intermédiaires (Olivier Cambray)
La comptabilité générale sert avant tout à produire annuellement les comptes annuels (bilan, compte de résultat, annexe) pour d’abord répondre à une obligation légale.
Bien évidemment, le chef d’entreprise a besoin de connaître tout au long de l’année ses performances et donc ses résultats, et les situations intermédiaires ont pour objectif de permettre au chef d’entreprise d’appréhender en cours d’année le résultat de son entreprise.
A quelle périodicité est-il recommandé de faire ces situations intermédiaires ?
Traditionnellement, et ça dépend de la taille de l’entreprise, a minima à mi-exercice semble souhaitable. Des situations trimestrielles, ça représente une cadence qui est bonne. Si on est en capacité d’établir une situation mensuelle, ça n’en est que mieux pour connaître aussi rapidement que possible son résultat.
Pilotage (Rémy Meuleman)
Le principe du tableau de bord, c’est d’avoir un outil qui centralise les données essentielles de l’entreprise, essentielles pour son pilotage puisqu’ils sont essentiellement utilisés par les dirigeants d’entreprise pour savoir ce qui va et ce qui ne va pas. C’est un outil d’amélioration, l’outil en tant que tel n’a d’utilité que s’il est utilisé et, donc, qu’on puisse tirer des conclusions à partir de ce tableau-là.
Tableau de bord (Jean-Paul Debeuret)
Le tableau de bord minimum que vous devez avoir devant votre volant pour piloter votre entreprise : avec la sophistication des véhicules, on voit bien que, maintenant, on rajoute de plus en plus d’éléments qui nous aident à la conduite.
4 éléments au minimum dans votre tableau de bord :
– un gros pavé qui concerne le chiffre d’affaires mensuel ;
– 2ème volume : le résultat d’exploitation ;
– 3ème élément important : ce qui concerne le besoin en fonds de roulement et la trésorerie ;
– 4ème grand élément de votre tableau de bord de base : tout ce qui concerne le carnet de commande ou l’évolution du portefeuille clients.
Indicateur de gestion (Christophe Parey)
Un indicateur de gestion est un outil d’évaluation et d’aide à la décision, grâce auquel on va pouvoir mesurer une situation, une tendance de façon objective. Au niveau du compte de résultat, on en a 5-6. Les plus importants, ce sont le chiffre d’affaires, la marge commerciale et, ensuite, des indicateurs comme la valeur ajoutée ou l’Excédent Brut d’Exploitation.
Ratios (Philippe Broquet)
Les ratios sont le résultat d’un calcul entre 2 valeurs : souvent une division entre 2 éléments du compte de résultat ou du bilan, qui permet de comparer ce résultat à des normes professionnelles ou à des normes par rapport à celles de l’entreprise dans le présent ou le passé, et ainsi de déterminer les points forts ou les points faibles de l’entreprise.
Marge commerciale (Sylvie Renaudin)
La marge commerciale est un indicateur économique avant tout. C’est un indicateur pour le chef d’entreprise. Pour le calculer, on prend le chiffre d’affaires réalisé, auquel on défalque les achats et, la différence, c’est ce que l’on appelle la marge commerciale. C’est grâce à la marge commerciale que l’on va pouvoir gérer les frais généraux d’une entreprise et puis la rémunération du chef d’entreprise.
Seuil de rentabilité (Eric du Petit Thouars)
Il faut le chiffre d’affaires exclusivement réalisé avec les clients et, d’autre part, les achats pour la production. Cela nous détermine le pourcentage de la marge brute globale de l’entreprise. La 3ème variable : le montant annuel des charges de fonctionnement de l’entreprise. Avec ces 3 variables et par une règle de 3, on peut calculer le seuil de rentabilité d’une entreprise très facilement.
L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) (Tom Patar)
L’Excédent Brut d’Exploitation, c’est un indicateur que l’on va retrouver dans les soldes intermédiaires de gestion, qui est l’indicateur de rentabilité d’une entreprise. Il va nous permettre de justement voir un peu quels sont les ratios de rentabilité de l’entreprise et de voir s’ils correspondent notamment aux entreprises.
Ratios de rentabilité (Philippe Broquet)
Les ratios de rentabilité doivent être analysés et interprétés en cours d’année pour piloter au mieux son entreprise. Le compte de résultat permet d’obtenir des éléments mais un tableau plus important est celui des Soldes Intermédiaires de Gestion, qui est une interprétation et une présentation différentes du compte de résultat, plus économique qui va permettre de trouver des informations de gestion immédiatement. Les ratios de rentabilité ou d’exploitation sont souvent des éléments que l’on peut trouver directement dans son tableau de soldes intermédiaires de gestion.